lundi 10 novembre 2008

Society life


Ces derniers jours ont été occupés par plus de socialisation que de coutume, quelques unes de ces mondanités fastueuses que j'adore et assume entièrement, au risque de paraître futile – vous me connaissez. Ca faisait tellement de temps que je tannais M. pour être sa « date » au Gala du musée qu'il a fini par accepter de nous emmener, B. and myself, au cocktail de la soirée.


Vendredi soir, donc, après une journée de stage écourtée, nous avons pris le train direction NYC, tout bien habillés au milieu d'une bonne tonne de gens casuals qui nous ont allègrement dévisagés. A 18h30 pétantes (American way of life... - je ne m'habituerai jamais), nous sirotions notre première coupe de champagne, les petits fours commençaient à défiler, les gens à arriver.


Mini-sushis, canapés supposés au caviar (soulevant l'éternelle question: where the f*ck is the caviar ?!), champagne encore, artistes, directeurs, bienfaiteurs, robes haute couture et it-girls, tout y était. M. a l'alcool qui monte vite, et il s'est rapidement fait un plaisir de me présenter tout le monde, et moi, pendue à son bras telle une potiche un peu paumée, j'ai distribué sourires et quelques phrases en français.


Vers 20h30, alors que M. et la hype Newyorkaise allaient diner, B. et moi nous sommes engouffrées dans le métro bruyant, pour redescendre par la ligne rouge jusqu'à la 42ème, prendre la ligne grise jusqu'à Grand Central et remonter par la verte jusqu'au Guggenheim. Parce qu'au Guggenheim, les premiers vendredis du mois, c'est dj fever à l'intérieur, avec bar intégré. Un verre de vin blanc à la main, nous avons pu parcourir les nouvelles expos (Catherine Opie et Theanyspacewhatever), avant de redescendre en bas de la spirale où résonnaient les beats de Devlin & Darko.


La soirée aurait pu être plus longue, mais manque d'organisation (tout s'étant décidé en à peu près 48heures), j'étais, vers minuit, de retour à Grand Central, et, à deux heures du matin, j'étais rentrée et au fond de mon lit, enfin au fond de mon lit de Beacon (mais au point où on en est, c'est pratiquement tout comme).


Et comme m'a dit Sam ironiquement: « It's amazing how just because you are European you have been automatically dragged to the fanciest and most cultural places of the country... » Mouhaha, c'est ça. Et mes chevilles, ça va?


Oui oui, promis, j'y fais attention, ça va.

9 commentaires:

Anaïs a dit…

Caviar = oeufs d'esturgeon me semble.

Ralalala faut mater James Bond aussi ! ! !

Benoit a dit…

Et qu'est-ce que tu as pensé des photos de Catherine Opie??

Ana a dit…

Anaïs : j'ai dis where, pas what !!! ou tu es en train de me dire d'aller chercher le caviar dans l'esturgeon?

Benoit : J'aime beaucoup celles en noir et blanc d'autoroutes, en plus sur un mur bleu ça rendait plutôt bien. Par contre les portraits je n'aime pas, cet espèce de répertoire des outcasts américains, je trouve ça un peu trop facile... même si les couleurs sont très belles, et le jeu des arrières-plans important.

Anonyme a dit…

Ohhhh mais que je suis jalouse!! Flipo con tu vida glamourosa...
Muchos besos!!

Anaïs a dit…

Mais exactement ! The caviar is in the fish and the fish is in the sea. Baltique il parait, les trucs ou il fait froid et la Caspienne aussi. Sinon le caviar est en général près des blinis au saumon ou des mini brochettes yakitori ^^

Ana a dit…

lau: jajaj, besos a ti tambien (y contestame al inbox :P)

Anais: Aaaah ok merci, tout de suite c'est plus clair !!! Mais bon moi j'ai vu des esturgeons dans l'estuaire de la garonne. C'est normal ca? :P

Benoit a dit…

J'ai trouvé la démarche des portraits intéressantes, mais ce sont surtout ses autoportraits qui m'ont dérangés, en particulier celui avec son gosse (sans parler des photos de son ami sm). par contre, j'ai plus aimé les photos de villes ou la série sur le grand nord. :)

Anonyme a dit…

Et c'est moi qui me la pète ? nan mais je vous jure !!!

Ana a dit…

je suis ton exemple, voyons, c'est tout :P