mardi 30 septembre 2008

Casablanca


Etant donné que j'ai deux séances de cinéma obligatoires par semaine, je me suis dit que je pouvais aussi vous en parler ...

Casablanca date de 1943, est un grand classique, et un film où patriotisme et amour se rencontrent, s'emmèlent et, évidemment, finissent par se dénouer. Sous des jeux de lumière particulièrement beaux, Bogart et Bergman se retrouvent, en noir et blanc, au son de leur chanson, "As Time Goes By".

Ce film est le fil conducteur de mon cours "Art of Film", alors il m'est un peu difficile de détacher tout ce que j'ai dû lire et apprendre dessus. Ainsi, je vous dirais par exemple que Ingrid Bergman n'avait jamais été pressentie pour le rôle, que la fin du film ne fut écrite que quelques jours avant qu'elle soit tournée, que Bogart et Bergman se séparent sur un fond de fumée car la guerre a empêché le tournage dans un aérodrome.

Je pensais que savoir les dessous de sa réalisation m'empêcherait de le revoir sans penser à tous les détails, mais non... ...la magie marche à chaque fois.Casablanca est le premier des films que j'ai vu ici, dans la salle de cinéma du "Drama and Film Department", et il vaut définitivement le retour en arrière.

dimanche 28 septembre 2008

Library


Au moment où je vous écris, je suis à la bibliothèque. Ehhh oui, désormais les dimanches soirs se passent avec Roku et Alex dans un monument historique, au milieu des rangées de livre, dans une des allées silencieuses, puisqu'elle est ouverte jusqu'à une heure du matin (ce qui me change pas mal, puisque celle de Pipowonderland était ouverte l'année dernière jusqu'à 19h grand max, et encore en semaine).


Un système d'emprunt de Macs est également en place, ce qui m'évite de transporter mon ordinateur + le chargeur + l'adaptateur, et me facilite pas mal la vie. D'ailleurs, je vais également avoir un Mac rien que pour moi le temps du cours de musique électro (qui dure toute l'année – et comme ça je pourrais commencer une collection d'ordis portables dans ma chambre).


Et après quelques heures de travail intensif (bien sûr), il fait toujours bon aller prendre un thé au sous-sol, dans le mini-café appelé Mathew's Bean, en hommage à l'illustre fondateur du collège, le brasseur Mathew Vassar (ne me demandez pas comment il est passé de la bière aux études, je n'en sais rien!), ou bien se relaxer dans la « meditation room », pleine de poufs (et de fumeurs d'herbe – hann illégal !!!), au troisième étage.

jeudi 25 septembre 2008

Sexile


Hier soir, Molly et Derek sont venus étudier dans ma chambre. C'était très... ...Studieux (si si, jte jure !) jusqu'à ce qu'on finisse par faire un break-papotage. Et c'est là que j'ai appris qu'ils étaient avec moi non pas par affection à mon auguste personne (enfin, pas seulement, quoi !), mais bien parce qu'ils étaient "in sexile".

Mais "sexile", qu'est-ce ?!!! Pour ceux qui n'auraient pas encore percuté, c'est la simple jonction de "sex" et "exile", désignant l'obligation d'un étudiant à s'exiler de sa chambre lorsque son/sa roommate y est avec quelqu'un, supposément pour "faire des choses pas très catholiques", comme dirait l'autre (Derek, lui, préfère dire que son roommate "is entertaining"...).

Généralement la période de "sexile" se termine lorsque la porte est déverrouillé, lorsque le roommate vient faire un tour l'air de rien dans ma chambre, ou encore lorsque, au bout de trois heures, le sexilé va tambouriner à la porte.

Bref, c'est là que je suis bien contente de ne pas avoir de roommate... !

mercredi 24 septembre 2008

Checkup


Voilà un mois pile poil que je suis là... et je ne désenchante pas.

Je veux dire, malgré les quelques problèmes que je traverse, comme une carte bleue qui n'en finit pas de se balader overseas, une otite, un rhume, les salles de bain mixtes et le froid la nuit, je suis toujours de merveilleuse humeur, à n'importe quelle heure du jour (ou de la nuit, mais là c'est moins étrange... hum, moi ?).

Aussi, c'est vrai que pour une fois les matières que j'étudie me passionnent, j'aime apprendre, lire, réfléchir et rédiger sur ces sujets, de l'importance de la musique dans Casablanca à l'analyse d'un tableau de la collection peint par un élève de David, en passant la composition d'un morceau de musique à partir d'un baillement de porte.

C'est sûr que le rythme est intense: même si l'ambiance de travail est stimulante, (elle est pas belle ma photo de la bibliothèque?!), la charge est quand même conséquente (où est passé le mythe de l'année de glande à l'étranger ?!), et si on ajoute à ça la vie en communauté, qui fait qu'il y a toujours un endroit où être, une fête où passer, un verre à boire et une série à regarder... ...il ne reste pas beaucoup de temps pour souffler, mais j'en suis bien contente (c'est pas comme si j'avais eu le temps de souffler en 2A, quoi).

Et surtout... Je n'ai jamais vu autant de gens sourire. Je veux dire, tout le monde, et je dis bien TOUT le monde, se sourit et se dit bonjour, à n'importe quelle heure du jour, dans n'importe quelle direction. Ca change des mondanités pipotiennes (même si je les aimes bien aussi... ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit), et ça aide à rester de bonne humeur, même quand on a encore 23 pages de physique (eh oui, moi, de la physique... comment perçoit-on les sons ? thatizthequestion à 100.000 dollars) à lire et que le cours est dans 25 minutes...

lundi 22 septembre 2008

Heaven


Mon petit paradis est un lieu plein de lumière, dont les reflets et l'atmosphère varient en fonction du temps. Ancienne fabrique de biscuits transformée en musée d'art contemporain, le Dia est à moins de 20 minutes de train de Vassar, le long de la large et bleue Hudson River. C'est là que je fais un jour de stage par semaine.

Pour l'instant, mon "travail" se résume à bénéficier de visites privées du musée, parfois dans les endroits où les simples touristes n'ont pas le droit de passer. J'ai également aidé à encadrer une classe de collégiens, vendredi matin, et été à un brunch-vernissage avec une bonne couche de la hype newyorkaise, dimanche matin.

Judd, Smithson, Serra, Warhol, Bourgeois, la majorité des grands noms des quarante dernières années y sont. Dans l'immensité du musée, chacun a sa place, son périmètre réservé, pour que chacun puisse à son aise s'imprégner de l'art, de l'idée, de la manière dont ils ont été pensés.

Si vous allez sur le site, vous ne trouverez que peu d'images des oeuvres d'art, et moi non plus je ne vous en montrerai pas. J'ai appris ici à privilégier l'expérience personnelle aux reproductions qui gâchent toute l'intensité de l'endroit... ...Et j'adore ça !

samedi 20 septembre 2008

New York is a Woman


New York m'en met toujours plein les yeux. La dernière fois, c'était l'hiver, il y a déjà deux ans, dans le froid glacial du nouvel an ; la fois précédente, en plein été indien, avec ses feuilles rouges et ses odeurs de beignets à la cannelle.

Cette fois, c'a été une journée d'été, après presque deux heures de trajet paisible dans ce train de banlieue qui suit l'Hudson River. New York était plus calme, plus propre, plus belle que les fois précédentes. Je ne suis pas allée voir Lady Liberté, mais j'en ai autrement profité...

...Il y eut bien un rituel petit tour par Time Square, l'Empire State et le Rockefeller Center ce matin, pendant lequel, alors que les autres grattaient le ciel dégagé, j'ai enfin pu flâner dans toutes ces jolies boutiques que les touristes de quelques jours n'ont pas le temps de dévaliser.

Un (vrai) cheeseburger plus loin, nous nous séparions pour l'après-midi. E. est partie Uptown pour faire son shopping, S., R. et H. à Ground Zero, et moi au New Museum (en photo), par plaisir, et puis parce qu'il faut que j'en fasse un commentaire pour mon cours d'art contemporain.

L'exposition "After Nature" est vraiment bien. Des artistes ont imaginé contempler notre planète détruite depuis le futur, tant au niveau des humains que de la nature, la politique et l'espace... ...et puis il faut dire que les débuts de mon stage au Paradis, dont je vous parlerai bientôt, éclaire de plus en plus ma lanterne au sujet des contemporéanismes divers et variés dont la région regorge.

Ensuite, vers 17h, je me suis perdue à dessein dans Soho, suis rentrée dans les boutiques, ai feuilleté les magazines, souri à un couple de mariés, et suis remontée, à pied, jusqu'à Grand Central.

Ca fait un bout de chemin à remonter, mais j'ai adoré. J'aime m'imprégner d'une ville par les pieds. La parcourir, longtemps, même sous la pluie, comme à Londres, entendre les bruits, sentir les odeurs, croiser les gens, me fondre dans la foule, l'espace d'un instant.

Oh et pour le titre, il vient d'une chanson de Suzanne Vega...


New York City spread herself before you
With her bangles and her spangles and her stars
You were impressed with the city so undressed
You had to go out cruising all the bars

Your business trip extended through the weekend
Suburban boy here for your first time
From the 27th floor above the midtown roar
You were dazzled by her beauty and her crime

And she's every girl you've seen in every movie
Every dame you've ever known on late night TV
In her steam and steel is the passion you feel
Endlessly
New York is a woman she'll make you cry
And to her you're just another guy

Look down and see her ruined places
Smoke and ash still rising to the sky
She's happy that you're here but when you disappear
She won't know that you're gone to say goodbye

And she's every girl you've seen in every movie
Every dame you've ever known on late night tv
In her steam and steel is the passion you feel
Desperately
New York is a woman she'll make you cry
And to her you're just another guy

mardi 16 septembre 2008

ABC - Anything But Cloth



Ceux qui sont mes amis sur facebook auront déjà vu (et souvent commenté) les photos de la soirée de samedi, au thème alléchant "anything but cloth - make it not naked".

Ce fut si drôle, de nous fabriquer des costumes ! Des créations préparées les jours précédents aux habits trafiqués au dernier moment, nous avons beaucoup rit. Pour moi le school spirit était à l'honneur, puisque je m'étais enrobée de sacs plastiques du magasin du campus. Macy's, Target et même de simple sacs poubelles, ainsi que des cartons de toutes sortes, étaient à l'honneur ...

L'alcool montant, nous avons bientôt été fin prêts pour la soirée en elle-même, qui se tenait dans une des grandes salles du campus. Et bien sûr, comme le plus souvent, la pré-soirée était bien meilleure... Musique médiocre ou inconnue, une salle peu décorée et qui s'est rapidement transformée en orgie de freshmen, qui semblaient assoifés de chair et de baisers.

Certains sont repartis bras-dessus, bras-dessous ; pour ma part je suis rentrée voir des épisodes de Sex and the City avec Hannah, Emma et Bryan, et c'était très sympa aussi !

lundi 15 septembre 2008

Fire alarms


Est-ce parce que le bâtiment est ancien ? parce qu'il fait bien trop chaud ? parce que des gens fument au sous-sol ? Je ne sais pas. Mais le fait est que dans les deux dernières semaines, il n'y a pas eu moins de SEPT alarmes incendies à Cushing.

Déjà, quand c'est en plein après-midi, ça fait grogner de devoir se décoller des lectures du jour pour poireauter dehors en attendant que le camion de pompiers arrive et que les pompiers, après avoir bien vérifié que rien ne brûlait, aient désactivé l'alarme.

Quand il est onze heures du soir, ça en devient presque drôle. Il y a toujours quelqu'un qui était sous la douche, des gens déjà en pyjama, et d'autres qui ont pris leur pc avec eux. Il fait encore chaud, alors on discute, on fait des projets, on joue au foot. Mais bon, deux soirs de suite, ça commence àbien aller.

Le point d'orgue, c'est quand même quand ça sonne à 3h45 du matin. Et qu'on sort tous, à moitié endormis, dans nos couette, frissonnants, les tongs dans l'herbe humide. Et quand enfin ça s'arrête, et qu'on peut se recoucher, impossible de trouver le sommeil jusqu'à 5h passées ...

Enfin, j'attends de voir nos têtes quand il faudra sortir à pas d'heures sur le campus enneigé !

samedi 13 septembre 2008

In full bloom


C'est vrai, je n'écris pas beaucoup. Mais la vie ici est si nouvelle, si différente et si intense que j'essaye de profiter au maximum de chaque instant. Il faudrait que je me repose, je sais, que je prenne un peu mon temps, je sais ... ... mais j'ai trop peur de ne pas assez profiter, et de regretter.

Si j'avais le temps, si j'avais les mots, je vous raconterais en détail bien des choses ...

... Cette dernière semaine, je suis tombée amoureuse de Humphrey Bogart, j'ai appris à aimer le beurre de cacahouettes, j'ai obtenu un stage au DIA, j'ai rencontré les gens du French Club et de Vassar College Television, j'ai couru sous la pluie, j'ai appris les bases du piano-jazz, j'ai attrapé une otite, j'ai vu le film le plus bizarre que Godard aie réalisé, j'ai fait un graphique coloré de Dripsody, j'ai commenté un tableau de la gallerie, et je suis allée à une rave...

Mais le temps s'envole, et il m'est de plus en plus difficile de m'arrêter à penser ce que je vis, ce que je ressens, et comment je change, à chaque instant. Une seule chose est sûre, au risque de paraître excessive, je crois que je n'ai jamais été aussi épanouie...

vendredi 12 septembre 2008

Do you Wii ?


Hier, en arrivant en cours de Musique Electro, le prof s'était scotché des télécommandes de wii sur les bras. Normal, quoi...


Mais en fait, relié à l'ordinateur, et à un ampli, c'était un percepteur de mouvements, qui étaient ensuite transformés en sons... ...créé lors d'un projet commun entre les départements de danse, de musique et d'informatique.


« just a preview of what you are going to do this year »


Cool !!!

mardi 9 septembre 2008

Under the tropical rain


Je traverse actuellement des intempéries tropicales, et ce n'est pas vraiment drôle. Il fait chaud, il fait lourd, il fait humide depuis des jours. Et puis soudain, ce matin, la pluie.

La pluie qu'on voudrait rafraîchissante mais qui ne change rien (c'est toujours le four dans ma petite chambre avec vue sur arbre à écureuils – j'en ai vu quatre ensemble aujourd'hui ! (et un lapin qui a détallé devant moi aussi, cette nuit)), et qui tombe en trombes, continues, éternelles, d'un ciel bien trop bas. Ce sont les restes des ouragans qui frappent Cuba, puis souvent aussi la Nouvelle Orléans, et qui ont perdu de leur force quand ils arrivent ici.

Du coup, les Américaines ont sorti leurs paires de bottes en caoutchouc plus fashions les unes que les autres. Quant aux Américains, insensibles aux changements climatiques, ils continuent de se balader en tongs et sweatshirts comme si de rien n'était.

Alors forcément, avec mes petites chaussures et sans mon fameux parapluie transparent (inspiré des Chansons d'Amour et de Lost in Translation s'il vous plait (D'ailleurs j'ai maintenant un poster de Lost in Translation dans ma chambre ! Ainsi que Jaaaaaames (Dean pour les pas intimes)) trop grand pour ma valise, je n'ai pas eu l'air très intelligente.

A neuf heures ce matin, sous l'orage et ses cordes d'eau, j'ai couru jusqu'au magasin du College, qui avait déjà vendu une bonne cinquantaine de parapluies. J'ai ensuite traîné toute la journée dans un jean trempé et des ballerines qui faisaient pouik pouik puissance mille, mais qui avaient pourtant survécu à la pluie londonienne (...mais à Londres, il n'y avait pas de gigantesques flaques d'eau incontournables, ni de boue...).

Et avec tout ça, cette nuit, alors que le ciel s'est enfin éclairci, je crève encore de chaud. Eh oui, il fallait bien que je me plaigne de quelque chose dans ce petit paradis ... !

dimanche 7 septembre 2008

How are your classes ?



So ! Après la première semaine intense de cours, je suis enfin en mesure de vous en dire un peu plus sur le côté académique de Vassar. Voici les cours que j'ai choisis, par ordre dans la semaine...


Art & Revolution in Europe, 1789-1848


Celui-là, je l'ai choisi au départ un peu par faiblesse, car c'était l'un des rares qui allait bien dans mon emploi du temps, et puis parce que, à force de cours d'histoires là dessus, je commence à m'y connaître un peu. Mais agréable surprise, ce cours est passionnant, et le prof un très bon orateur. Et en guise de devoirs, des commentaires des tableaux du musée à rédiger, bref, ça commence plutôt bien.


The Times : Contemporary Art, 1968-2008


Ceux qui me connaissent bien ne seront pas très surpris si je vous dit que c'est LE cours que je voulais, dans tous le catalogue du College. Et je suis loin d'être déçue ! Malgré quelques lectures assez difficiles (j'ai du mal à comprendre Debord, même en français !), j'ai au programme un film par semaine (on commence demain avec Godaaaard), une visite du Dia : Beacon (ie. le plus gros musée d'art contemporain de la côte Est), et un petit voyage à New York pour voir une expo, afin d'en écrire une critique ... ... c'est dur la vie, hein ?!


The Art of Film


Un cours qui tombe à pic pour l'inculte cinéphile que je suis ! Au programme une étude thématique de l'histoire du cinéma, qui passe des frères Lumière à Casablanca, en passant par Cléo de Cinq à Sept, Hitchcock et La Jetée, avec là aussi une projection par semaine.


Electronic Music


Même s'il n'est pas sans me rappeler l'option musique en terminale, du temps où on s'ennuyait ferme en écoutant Xu Yi, ce cours est vraiment ... ... passionnant. Après un petit résumé de l'histoire de l'électro (qui a commencé dans les années 1950 !), on passe la semaine prochaine aux techniques de composition, avec à la clef sans doute un gros projet en partenariat avec les départements de Danse et d'Informatique. Bref, de quoi largement combler la geek électronisée que je deviens peu à peu ...


Voilà, vous savez tout (ou presque). Et en guise d'illustration, mon programme de lectures pour le semestre ... !

vendredi 5 septembre 2008

Yummie


Emma, Hannah et moi...


A l'heure où je vous parle, je viens de prendre une looongue douche, avec beaucouuuup de savon. Non pas que d'habitude je me douche vite et sans savon, mais cette fois c'était vraiment poussé à l'extrême. Et pour cause : j'avais les cheveux et le corps entier couverts de ketchup, chocolat fondu, crème fraîche, marshmallows et autres réjouissances du genre, jusqu'aux sous-vêtements !

C'est que cette après-midi c'était le fameux "serenading" annuel pendant lequel a lieu une bataille interminable de liquides divers et variés... ...sponsorisée (ou presque) par l'école. Et pour cause : j'avais dans ma boîte aux lettres il y a deux jours un feuillet explicatif que tout le monde a reçu qui expliquait :

"Serenading is a longstanding Vassar tradition dating back to the early 1900s. Serenading is like a food fight with singing. Each dorm is assigned a color and asked to compose an original song for the senior class. The seniors, led by their officers, parade around campus, stopping at each dorm. Thereafter, the entire school, including administrators, process past Sunset Lake to Balantive field (...)"

et qui contenait même une "Do throw list" - water, kethcup, chocolate sauce, whipped cream, mini marshmallows - ainsi que quelques indications plus précises, résultant des batailles précédentes :

"Items not included on the "do throw list" are explicitely prohibited. Iron weights shall be considered inappropriate items. Ninja stars, live animals, watermelons, automobile parts, and Iphones (especially the new 3G) are also prohibited. "

Soulevant la question :

qui a été assez dingue pour balancer un Iphone ???

mercredi 3 septembre 2008

My Beautiful Launderette


Bon, je sais, je ne donne plus beaucoup détails, et je m'en vais encore vous écrire un article à l'emporte pièce. MAIS, les cours ont commencé, et ce n'est franchement pas de la tarte, donc j'attends de prendre un peu mes repères pour mieux raconter.

En attendant, j'ai fait ma première lessiiiiive ! Vu la taille des machines (énormes, comme à peu près tout ici), je partage avec ma pays-de-galloise de voisine Hannah. Les machines sont au sous-sol, et il faut utiliser sa carte d'étudiant pour payer (eh oui, c'est payant). Il faut aussi avoir pensé à acheter du savon (pas con, hein). Et encore faut-il trouver la bonne machine, étant donné qu'un Junior qui passait par là nous a lancé, d'un air condescendant, alors que nous cherchions désespérément où verser le liquide :

"By the way, that's a dryer ..."

Ahem. Enfin bon, la session "couleurs" est programmée pour ce soir.

mardi 2 septembre 2008

You're welcome


Hier après-midi, j'ai acheté mes livres de cours, et figurez-vous que j'en ai eu pour 270$ et des poussières. Et dire que je me plaignais de devoir parfois dépenser 10€ en textbooks de Sciences Po. ...

Mais bref. Et donc, au moment de payer, j'ai vainement cherché la monnaie exacte, avant de laisser tomber en soufflant un "I am not used yet to American coins..." Et l'un des deux vendeurs de rétorquer "Where are you from ?" "France" (sans blaaaaague). Et l'autre de me répondre, en me tendant mes deux sacs :

"well, thank you for the French fries !!!"